En 1997, à l’âgmame-abdou-aziz-sy-dabakhe de 93 ans, après 40 ans de Khalifat général des Tidjanes, le Vénéré Cheikh Abdoul Aziz Dabakh a été rappelé à Allah – Exalté Soit-Il. Que de Symboles chers à l’arithmosophie (Sagesse par les Nombres) ! «1997» composé de 19, nombre du Coran. 97, «bâthin» ou valeur ésotérique de 79, valeur numérique de Allah Ahd «Dieu Unique». «93» est la Valeur Numérique de «Annabî» le Prophète (Psl) ou de Al Hamîd, nom divin signifiant, le «Digne de Louanges».

«40» : L’âge adulte dans la Tradition islamique, ou encore de l’achèvement ou du départ, selon le point de vue où on se place. L’addition de l’âge du Cheikh -93- et la durée de son Khalifat -40- donne 133, valeur fonctionnelle du nom divin «Lathîf». «133» est la valeur numérique de Abâss, qu’on retrouve dans l’expression Abou Abâss, maître de la tariqa Tidjaniya. Cette expression Abou Abâss pour désigner Cheikh Ahmad Tidjane (Allah l’agrée !) caractérise notre confrérie dans laquelle le nom divin «Lathîf» joue un rôle très important : C’est le catalyseur de noms divins. Qui est le Cheikh, dont le rappel à Allah -Providence et non hasard- est advenu entouré de tant de signes ?

 J’ai rencontré pour la première fois, notre Cheikh en 1954. Nous voyagions côte à côte dans l’autorail qui nous menait de Dakar à Saint-Louis. Les présentations faites par des parents et amis communs, nous nous sommes mis, tout au long du trajet, à nous entretenir de philosophie antique et du Coran. Il a commencé par évoquer Platon et Lucrèce avant d’en venir au Coran.

J’ai été agréablement surpris de la culture, des qualités d’esprit et de cœur de cet homme de Dieu qui n’était pas encore Khalife Général des Tidjanes. Mon interlocuteur connaissait parfaitement le Phédon de Platon, dialogue dans lequel celui-ci traite de l’immortalité de l’âme. Il m’a confirmé que Platon était un des initiés et qu’il connaissait le Nom Suprême (Ismou Lâhil Ahzam). Ses vues sur le matérialisme de Lucrèce, qui a donné droit de cité, à Rome, à la philosophie grecque, étaient bien venues et témoignaient d’une réflexion profonde, d’un esprit alerte, soucieuse d’exactitude et de logique. Les critiques fondées, bien étayées renvoyaient à des références à la lettre et à l’esprit du Coran. Par exemple, pour nuancer les propos de Platon sur l’immortalité de l’âme, il a cité fort opportunément le verset dans lequel Allah -Exalté Soit-Il- dit au Prophéte (Psl) : «On t’interrogera sur le roûh (l’âme), réponds que c’est l’affaire de mon Seigneur.» Les hypothèses spécieuses de Lucrèce sur la création sont également réduites à néant par les attributs d’Allah dans le Coran -Khâliq, Bâriou, Mouçawir- et les versets relatifs à l’omnipotence divine.

Après cette première rencontre, j’ai eu le bonheur et la chance de m’entretenir plusieurs fois avec le Khalife Général des Tidjanes, qu’il est devenu en 1957. Le vénéré Cheikh fréquentait mon père (Dieu l’agrée !) et d’autres confrères de la Tariqa, des musulmans et non musulmans. J’ai pu préciser les impressions de notre premier contact. Il est inexact de parler d’une philosophie du Cheikh. Comme le Prophète Muhammad (Psl), son caractère, c’est le Coran. Son style de vie est puisé au Coran qu’il a digéré, intégré. Les Sourates et Versets constituent son armature, son bouclier. Les dits et silences du Prophète (Psl) ou hadiths lui sont familiers. Il les mémorisait et les a interprétés à la lumière du Coran : Ce sont ses boussoles. Il est plus juste d’indiquer le parti que notre Cheikh a tiré de la méditation constante sur le Coran, les hadiths et les ouvrages relatifs à ces derniers, de même que la pratique spirituelle. Même un observateur superficiel peut déceler le rayonnement de notre Cheikh. Affable, courtois, il accueillait indistinctement tous les hommes de toutes les conditions et confessions. Il vivait dans la cité et pour la cité. Il prêchait d’exemple. Son Enseignement n’était ni docte ni doctoral, mais se fondait sur l’expérience vécue et la tradition prophétique. Ouvert à tous, il avait foi en l’homme. Il acceptait la mission qu’Allah nous a assignée, celle des gérants de l’Univers. Profondément pénétré de la miséricorde divine, mais terrifié par sa toute puissance, il avait à cœur, toujours et partout, d’assurer le salut de ses semblables par ses sermons, ses adresses aux hommes (musulmans et non musulmans). Ses poèmes, qui sont souvent des panégyriques mettaient en pleine lumière les qualités du meilleur des êtres ainsi que l’idéal moral du musulman. Il ne manquait de proclamer que si, par son entremise, tous les hommes étaient sauvés, au prix de sa propre damnation, il s’en satisferait. D’un altruisme singulier, il se dépouillait de ce qu’il avait de plus cher au profit des autres. D’une humilité asymptotique à l’humiliation, il était admiré et aimé de tous. Les têtes couronnées de ce monde, les hommes et femmes de toutes conditions trouvaient auprès de lui réconfort, soutien, raison de vivre et d’espérer. Sans doute était-il militant discret et pénétrant de la Tariqa Tidjaniya. Mais il déclarait à tous que l’appartenance à une confrérie ne devait point être source de discorde. Il s’efforçait d’être présent partout où il considérait qu’il pouvait apporter quelque chose. Me revient sa silhouette de même que retentit dans ma mémoire sa voix d’outre-tombe lorsqu’au summum de l’effort, il dirigeait les chants du Bourde. Il avait la claire conscience que le corps est serf et que le roûh est Seigneur. Par l’ascèse qu’il faisait sur lui-même, par sa haute spiritualité, il arrivait à abolir les entraves du corps qui est un tombeau.

Son enseignement Notre Cheikh était d’un humanisme intégral. Rien de ce qui est humain, pour reprendre le mot de Térence, ne lui était étranger. Il était «poreux à tous les souffles», souffrait des maux d’autrui, mais acceptait toujours le décret divin. L’homme, a-t-il compris, est la créature privilégiée de Dieu. Notre mission terrestre est, après que nous avons tiré parti de tout ce qui nous est soumis sur la terre et dans les cieux, de préparer notre vie dans l’au-delà, dans la paix et la solidarité. Tout homme est, pour ainsi dire, sacré et mérite respect et considération. C’est pourquoi notre vénéré Cheikh vouait une égale estime à tous, ne voyant en chacun d’entre nous qu’une manifestation divine. Il se gardait d’offenser la moindre créature. Son scrupule (al wara) était admirable. Il abandonnait les sentiments intérieurs des cœurs et scrutait les moindres détails extérieurs. Parfois, certains «talibés» (disciples) pensaient l’avoir trompé, alors qu’il était au fait de leurs turpitudes. Pudique au possible, il s’interdisait tout caractère qu’Allah -Exalté Soit-Il- n’agrée pas. La pudeur -qui ne le sait ?- s’accroît par la claire conscience qu’Allah est avec nous partout où nous sommes, que nous sommes sous son regard et que nos actions ne lui échappent point. Sa finesse (ad dharf) était à toute épreuve. Un sage nous définit ainsi la finesse : «c’est d’éviter les caractères douteux tout en gardant en permanence l’esprit alerte de générosité et de libéralité. Il s’agit, en l’occurrence, d’un homme au caractère pur, au souci transparent, à la parole heureuse. Souvent silencieux et constamment en méditation, il est dominé par la crainte et la pudeur de salir sa valeur par un état reposant pour tout âme, qui l’amènerait à incliner vers sa nature». La sincérité (al ilhliiç) qu’il manifestait en toutes circonstances était légendaire. Dans toutes ses démarches, il n’avait en vue qu’Allah, auteur des prescriptions et proscriptions. La sincérité, nous enseigne-t-on, c’est d’exclure les créatures, lorsqu’on sert le Seigneur -Exalté Soit-Il- et de ne voir que la récompense d’Allah –Exalté Soit-Il- sans chercher l’amour d’un compliment ou fuir la honte d’un dénigrement. Notre religion, l’Islam, préconise la recherche du savoir qui, une fois acquis, au lieu de nous rendre infatués de nous-mêmes, doit nous conduire vers la sagesse (hikma). «Science sans conscience n’est que ruine de l’âme», enseignait Rabelais. La sagesse est la marque distinctive des hommes de savoir. C’est un «bien immense» qu’Allah donne à ses créatures privilégiées. Le Prophète (Psl) a dit, «lorsque vous voyez un homme qui renonce au bas-monde, rapprochez-vous de lui, car il reçoit la sagesse». Il a déclaré, en outre : «Lorsque le serviteur renonce au bas-monde, il hérite de trois qualités : une gloire sans avoir un clan, une richesse sans avoir l’argent, une science sans initiation.» Notre Cheikh était un vrai sage, devant qui se pâmaient d’admiration les plus grands érudits. Il bénéficiait, pourrait-on dire, d’une science infuse. Allah ne dit-il pas : «Si vous me craignez, je vous enseignerai.» La science venant de moi (Ilm Ladunî) (Allah) est plus formatrice et est absolument vraie, au contraire de la vérité de la science profane, qui, elle, est relative. La sagesse nous permet de discerner le vrai du faux (un des noms du Coran est le discernement -fourqân) et d’arriver à un amour tyrannique de Dieu. Aime Allah, le serviteur qui recherche sa satisfaction et s’en tient à la Sunna du Prophète (Psl). «Suivez-moi, si vous aimez Dieu, Dieu vous aimera» (Coran, III, 31).

Notre Cheikh aimait par dessus tout Allah -Exalté Soit-Il- et Son Prophète (Psl). «L’Amour d’Allah, écrit un sage, est le but ultime de notre cheminement et la cime de notre ambition».Tous les bienfaits dont nous jouissons viennent de Lui exclusivement. Allah est le Donneur par excellence (Wahâb). Les Prophètes, qui le connaissent bien, lui demandaient par le Nom de Wahâb. «L’Amour d’Allah, déclare un grand érudit musulman, constitue la vie des cœurs et la nourriture des esprits sans lesquelles le cœur n’éprouve ni plaisir, ni félicité, ni bonheur, ni vie. Lorsque le cœur perd cet amour, sa douleur est plus grande que celle qu’éprouve l’œil en perdant sa lumière, celle qu’éprouve l’oreille en perdant son ouïe. A vrai dire, la corruption du cœur, lorsqu’il est vidé de l’amour de Celui qui l’a créé et façonné, est plus grave que la corruption du corps vidé du souffle vital. Ceci n’est reconnu que par celui qui ressent une vie en lui, car les blessures ne réveillent pas les morts.» Si on demandait à notre Cheikh ce qu’il désire, il répondrait -nous en sommes sûrs «Ce qu’Allah décrète». Cet homme de Dieu, dont nous venons d’énumérer quelques traits caractéristiques, occupait une place enviable dans la Cité et dans notre Tariqa, La Confrérie Tidjaniya.

Sa Place dans la CitE Un homme de Dieu tel que notre Cheikh ne manifestait ni égotisme ni égoïsme. Il considérait qu’il vivait au milieu des siens. Il avait à cœur, comme tout le monde, de s’acquitter de ses devoirs et de jouir de ses droits. «Tous les croyants sont frères», déclare le Coran. Notre Cheikh, plus que tout autre, comprenait les sens exotérique et ésotérique de cette déclaration d’Allah. Il en avait fait sa règle de vie. Comme nous l’avons laissé entendre, il n’avait pas oublié sa part de ce monde. Au cœur des problèmes de la cité, il assumait le destin du peuple comme le sien propre. Ses nombreuses interventions et intercessions sont connues de tous. Il savait de science certaine que l’ascétisme outrancier est étranger à l’Islam. Notre religion est celle du juste milieu. Elle préconise la tolérance, la solidarité, la paix, la concorde. Les oraisons, recommandées périodiquement, de même que les aumônes visant à prévenir certaines calamités ou à assurer la paix sociale, figurent en bonne place parmi ses actes de solidarité et d’amour du prochain. Papa Abdou -ainsi l’appelait-on familièrement- ne ménageait pas ses forces déclinantes. Il se savait chargé d’une mission divine de haute importance, que nous percevrons mieux en étudiant sa place dans la Tariqa Tidjaniya. Sans doute notre Cheikh n’était-il pas engagé dans l’arène politique. Mais les hommes politiques de tous bords -à commencer par le chef de l’Etat- le tenaient en haute estime, lui rendant visite, sollicitant ses conseils et oraisons. Comment notre Cheikh s’est-il acquitté de ses fonctions de Khalife Général des Tidjanes ?

Son rôle dans la Tariqa TidjanIya La religion musulmane est une. Ses adeptes adorent un Dieu Un, Allah -Exalté Soit-il– et reconnaissent que Mohammed (Psl), est son Prophète et que le Coran transmis par celui-ci est Sa Parole éternelle, qui s’adresse à tous les hommes de tous les temps. Les confréries, fondées sur la loi religieuse (Charia) et la tradition prophétique (Sunna) ne sont pas des innovations blâmables (bidha) mais de simples voies de spiritualité menant vers la proximité divine. Les membres des confréries, outre les prières canoniques et le rituel du culte, se soumettent, sous la guidance d’un Chef spirituel, à des actes surérogatoires, dont la composition, l’agencement, la périodicité varient d’un groupe à l’autre. La Tariqa Tidjaniya, dont le chef est Cheikh Ahmed Tidjane Chérif (Dieu l’agrée) est de structure très simple, dispose d’oraisons diverses éprouvées et assure aux adeptes le Jardin d’Eden, à sa place la plus élevée -Illiyîne-. Il n’est point question d’évoquer ici la pratique du Tidjanisme mais simplement, sans trahir des secrets, le rôle éminent de notre Cheikh durant son Khalifat et depuis que ses yeux se sont fermés à la lumière de ce monde. La Tariqa Tidjaniya est hiérarchisée. Il y a lieu de rappeler sans insister la notion de qutb ou pôle (pl. aqtâb). En géographie, par exemple ; le pôle est le centre autour duquel gravite l’axe du monde (l’intersection d’un plan avec une sphère étant un centre). Le pôle, dans la hiérarchie tidjane, est le degré le plus élevé. Tous les pôles sont des Saints, mais tous les Saints ne sont pas des pôles. Ceux-ci, au cours des réunions périodiques ou exceptionnelles, sont chargés de la gestion de l’Univers. En d’autres termes, ils sont chargés, au plan ésotérique, de faire fonctionner le monde. A chaque époque, il y a dans le monde entier un pôle et un seul dit Qub Zamân, qui préside la réunion des pôles. Il arrive au Prophète (Psl) de présider cette réunion. On devient pôle par cooptation. Avant d’être élevé au rang de pôle, le Tidjane gravit certains échelons, subit des épreuves ou tests et est agréé, s’il donne satisfaction. Notre Cheikh était -est- un Pôle. La réunion ou hadrah, qui regroupe les pôles, l’a accueilli même après sa disparition de ce monde. Allah -Exalté Soit-II- est témoin de ce que nous disons. N’en demandez pas plus ni davantage. . . Revenons au Khalifat de notre Cheikh. Cette fonction, à l’origine, purement successorale, a fini par receler une valeur spirituelle. Assurément, notre Cheikh est le fils d’El Hadj Malick Sy (Dieu l’agrée), mais il ne tient pas sa dimension spirituelle exclusivement de cette filiation. Comme ses autres frères, parents et alliés, il a suivi le cursus studiorum, mais il a bénéficié de faveurs divines. Je demande pardon à mon frère et ami Mansour Sy, actuel Khalife général des Tidianes, aux membres de la famille Sy, à tous les membres de notre confrérie. Je vais, pour illustrer ce que je viens de dire, donner quelques exemples. La basmala (Bismilâhi Rahmâni Rahîm), que l’on retrouve 114 fois dans le Coran (113 comme incipit et 1 fois à l’intérieur d’une sourate), est une forme du Nom Suprême (Le Prophète (Psl) dixit). Il manifeste l’énergie cosmique. Le Paradis a huit portes (cf. les huit lettres de Alhmdoulalâhi). Notre Cheikh a obtenu le Secret de 114 X 8, soit 912 de la basmala. Nous remarquons, en passant, que 912 est l’anagramme de 129 (Lathîf) -912 = 24 X 3 X 19. 24 = 16 : Valeur Fonctionnelle de Ahad (13 + 3) ou nombre de lettre de Salamoune Khavlane Mine Rabbine Rahîmine, cœur de Yacine, cette sourate étant le cœur du Coran. Tout pouvant se réaliser par la basmala, vous devinez la dimension de notre Cheikh, et le reste. . . Allah nous enjoint de prier sur le Prophète (Psl). Plusieurs oraisons sur le Prophète existent. Les Tidjanes privilégient, à juste titre, la Salâtoul Fâtihi. La valeur numérique de l’expression : «Mouhmadou Rassoulou Lâhi» est = 694. 694 fois la Salâtoul Fâtihi est l’un des plus grands secrets de notre Tariqa et aussi de notre Cheikh. Plusieurs versets de puissance ainsi que des formes synthétiques étaient connus de notre Cheikh, et les serviteurs des noms correspondants étaient à sa disposition. Mais comme vous le savez, le disciple Tidjane -c’est interdit- n’a pas à faire des merveilles, des prodiges, sauf en cas d’extrême nécessité et à l’abri de tout regard. Notre Cheikh -je l’atteste- était parmi les plus puissants de notre religion (je ne dis pas seulement de notre Tariqa) mais il n’a jamais voulu s’en vanter ni manifester quelque pouvoir. Voilà le signe d’un véritable pôle. Ceux qui, choisis par le Cheikh, avaient la chance de deviser avec lui des secrets de notre Tariqa, savent bien que c’était un Saint accompli, un pôle. Il est dommage que nous ne puissions, même après sa disparition, le révéler sous son aspect ésotérique, dans sa plénitude. Excusez-moi d’avoir si peu et déjà trop parlé de lui. Je suis réellement incorrigible ! Notre Cheikh, sachons-le, comme El Hadj Oumar Foutiyou (Dieu l’agrée), bénéficie d’une immortalité «bathinique» (ésotérique). Là où il est en ce moment, il continue d’influer sur le destin du monde, du Sénégal en particulier. Dors en paix, Vénéré Père, sous ces cieux du Sénégal, qui virent combattre Lat Dior et méditer Kocc Barma. Ta demeure -que tu quittes très souvent- est, désormais, l’Iliyîne, où comme les Elus, ton oraison est «Gloire à Toi, mon Dieu», ta Salutation, «Paix» et la fin de l’oraison «Louange à Dieu, Maître des Mondes». Excuse-moi d’avoir eu l’imprudence et l’impudence de dévoiler un coin du voile dont tu te couvrais pudiquement. Puissions-nous, après nous être acquittés de notre mission de Gérants de l’Univers, le rejoindre dans la forteresse de l’Iliyîne.

-Amen.

Le Pr. Amadou SAMB

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