Des savants, des connaissants, des éducateurs spirituelle, des appeleurs à Allâh Le Très Haut, qui ont oeuvré pour élever la parole d’Allâh, afin de nous éduquer et nous apprendre notre religion. Puisse Allâh leur accorder une grande miséricorde et nous guider dans leur trace… Allâhouma amin.
« Allâh enverra à la communauté musulmane à la tête de chaque siécle, quelqu’un qui rénovera pour elle sa religion » Sayidinna Muhammad (salut et paix sur lui)
Sa naissance
Nés en 1922, Cheikh Muhammad al Mansour Barro (qu’Allah l’agréer), surnommé affectueusement Thierno (maître en pulaar) Muhammad al Mansour Barro, fut un grand savant connaissant originaire de la ville de Mbour au Sénégal. Son père fut le grand saint et érudit Cheikh Ahmad Barro et sa mère la vertueuse et honorable Marième Gueye.
Un destin hors du commun…
« Il surgira un homme de par delà le fleuve que l’on surnommera le lion des lions (Harith el Harith), il sera précédé par un homme que l’on appelle « victorieux » (Mansour), il sera surnommé « famille de Muhammad» comme les gens de Qouraïch furent surnommé à cause du Messager d’Allâh. Il est un devoir pour chaque croyant de lui venir en aide (ou de répondre à son appel).» Hadith du prophète (salut et paix sur lui) rapporté par Abou Dawoud selon ‘Ali (qu’Allâh l’agrée).
C’est ce qui s’est passé qui a causé que Cheikh Muhammad al Mansour Barro est devenu ce qu’il est. En effet, avant son apparition sur terre, le prophète Muhammad s’était entretenu avec le père de cheikh Muhammad al Mansour Barro, Ahmad Barro alors qu’il était encore jeune et célibataire. Le prophète a décrit à cheikh Ahmad Barro toute sa vie à venir, par ou il passera, ce qui lui arrivera, le nombres de ses épouses, leurs noms et descriptions, le nombre de ses enfants…
Le prophète lui a dit en autres: « Ils porteront mon nom et ceux de ma famille » « Ton fils aînés, j’ai choisis pour lui mon nom sous lequel on m’appel Mouhammad al Mansour ». Puis le prophète ajouta: « Celui qui suivra cet enfant là, donne lui le nom de mon compagnon Abou Bakr, ainsi que ‘Umar, ainsi que ‘Uthman et ‘Ali. Quand aux filles, tu leurs donnera le nom de ma famille ». Ensuite le prophète lui dicta tous les noms. Cheikh Ahmad Barro lui demanda:« O Messager d’Allâh! Je veux que tu me donne deux noms, ceux de mes maîtres Sayidinna Ahmad Tidjani et Sayidi Hadj Malik ». Le prophète lui répondit: « Je te l’accorde » Puis le prophète ajouta concernant ce futur enfant à venir (Cheikh Muhammad al Mansour Barro): « Je lui garanti la science et la connaissance divine, qu’il étudie ou pas. Sa richesse, tous ses besoins. Quant à sa discipline, c’est à lui d’oeuvré pour lui même (de faire des effort pour être un disciple) » « Je lui garanti mon héritage, il deviendra mon héritier complet »
Son éducation
Cheikh Ahmad Barro, agissa selon le procédé du prophète . Lorsque son saint fils cheikh Muhammad al Mansour Barro apparut, afin de ne pas contredire le prophète , il ne l’envoya pas étudié, car il savait que ce que le prophète lui avait prédit se réaliserai. Cheikh Muhammad al Mansour, n’est donc jamais aller étudier nulle part, et cela est un fait connu.
Un jour, en marchant un des disciples de cheikh Ahmad Barro, Boubacar Guéye, qui fut son premier disciple dailleur, demanda à son maître Ahmad Barro d’envoyer Muhammad al Mansour Barro aller étudier. Le maître se tu et ne se retourna pas. Et lorsque Boubacar Guèye insista par trois fois sur sa demande, cheikh Ahmad Barro se retourna complètement et lui répondit: « Boubakar Guèye! concernant Mouhammad al Mansour, c’est Allâh qui Est son enseignant! » Il le lui répéta par trois fois, puis se retourna et continua son chemin.
« Et craignez Allah et Allah vous enseignera ». (Sourate 02 La vache, verset 282)Cheikh Muhammad al Mansour Barro fut éduqué, comme le prophète lui avait dit de faire des effort pour être un disciple. Le célèbre maître Mouhammad Sa’îdou Bâ de Madina au Sénégal (voir sa biographie), se chargea de son éducation spirituelle et il devint ensuite un grand imam de la Tariqa Tidjaniyah. Il a dit à propos de cheikh Muhammad al Mansour: « L’appel à l’islam, le fait d’appeler et que les gens répondent à cet appel qui provient d’Allah. Cela est apparut seulement lorsque cheikh Muhammad alMansour était au dessus (en avion) de la France. » Il n’a as dit qu’il n’a avait pas de saint en France mais que c’est la première fois qu’un saint messager d’Allah est apparu en France. Il fut donc le premier saint messager à venir en France, mais après lui il y en a eu beaucoup. C’est lui qui a œuvré pour la tidjaniya en France, et Allah et Son messager en témoignent.
Ses oeuvres
Ce saint homme, organisa beaucoup de DAAKA (retraire spirituelle une fois par an). Il fut respecté et connu en France dont il dispose un très grand nombre de disciple. Chaque année il faisait convertir à l’islam des centaines de personnes. Il était surtout connu pour être un voyageur infatigable qui sillonné tous les pays où on retrouve une diaspora haalpulaar importante.
Depuis le début des années 1970, il avait effectué plus d’une centaine de voyages le menant de Mbour, la ville où il fut établi avec sa famille et son école, au Mali, au Burkina, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Nigeria, au Cameroun, au Gabon, au Congo- Brazzaville, et au Congo-Kinshasa. Le Maroc, avec Rabat et Fès, était une seconde demeure pour le Cheikh qui y allé souvent deux ou trois fois par an.
Son portrait
Cheikh Muhammad al Mansour Barro, fut un homme de paix qui sacrifia toute sa vie pour l’islam. Très effacé de nature, le guide se replié régulièrement au « Daaka » de Médina Gounass, pour faire ses méditations. Sa dernière apparition publique remonte à la prière de l’Aïd el kebir qu’il a dirigée à Mbour.
En raison de la personnalité marquante de l’érudit qui était souvent en retraite spirituelle, il suscitait auprès de tous respect et admiration. Les sénégalais plus particulièrement les Mbourois retiennent ainsi du défunt sa piété, sa générosité et son amour pour son prochain.
Decés
Notre bien aimée, saint et vénerable cheikh Muhammad al Mansour Barro quittât ce monde le lundi 15 janvier 2007 en France (Trappes), alors âgée de 82 ans. Il est aujourd’hui enterré dans sa mosquée à Mbour (Sénégal), aux côtés de son père cheikh Ahmad Barro. Qu’Allah les agrée. Allahoumma amin
Agrémente les oreilles en racontant leurs belles qualité: la causerie est le délice des ames! Si tu en bois une seul coupe, l’infortune et la misère te quittent à jamais!
Source: Perledelaperfection.com