Seïdina CHEIKH (RTA) disait à son sujet : « Le Prophète m’a dit: « il est pour toi au rang d’Abou Bakr pour moi » ».

13177927_976591772396150_7907372635902025572_nIl était parmi ceux qui avaient accédé à la connaissance et à la sainteté parfaite, il avait un rang élevé auprès de Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) et celui-ci lui donnait une très grande valeur, il mentionnait son rang élevé auprès de ses compagnons au point qu’il fut envié par le proche et le lointain.
Parmi les paroles que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a adressées à Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), il y a celle-ci : « Ô ! Ahmed, demande conseil à ton serviteur et ton aimé le plus réputé ‘Ali Harazim, car il est pour toi au rang de Haroun pour Moussa. Allah est le plus grand, le plus illustre, le plus immense et je ne te conseille rien de meilleur que ceci au sujet de lui, que le salut soit sur toi »

Les circonstances et la cause qui ont poussé Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) à se lier à Seïdina sont les suivantes : lorsque Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) quitta Tlemcen en 1191, pour se rendre à la visite pieuse de Moulay Idriss (qu’Allah l’agrée) à Fès, il rencontra à Oujda Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée). Tous deux ne se connaissaient pas auparavant.

Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui révéla par dévoilement (Moukachafa) la propre vision qu’eut Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) à son sujet il y a quelques années de cela et qu’il avait oublié. Il se le rappela en effet et constata que Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui disait la vérité, il sut alors avec certitude qu’Allah lui avait réellement fait voir la réalité à travers cette vision.

Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui dit : « Ne crains rien de ma part par le fait que je me suis fatigué à te rechercher, car je ne voulais que cette rencontre et louange à Allah pour cela »

Celui-ci dit alors : « J’ai loué Allah et l’ai remercié. J’ai su qu’Allah m’a fait une grâce énorme et que Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) serait mon garant, celui qui s’occuperait de toutes mes affaires après qu’il m’ait certifié cela ».

Il s’est dirigé avec lui à Fès et quand ils y parvinrent, ils y restèrent un moment pour visiter la tombe de Sidi Moulay Idriss (qu’Allah l’agrée). Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui transmit la voie Khalwatiyya et lui enseigna ce qu’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) lui avait révélé d’entre les sciences et secrets de la Sunna.

Lorsque Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) décida de repartir pour Tlemcen, Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) voulut se joindre à lui, mais Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui conseilla de se diriger vers une autre région qu’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) lui aurait choisie. En le reconduisant, et après lui avoir fait ses adieux, Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui dit : « Accroche-toi au pacte et à l’amour (Mahaba) jusqu’à ce que tu atteignes l’ouverture spirituelle (Fath) »

Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) était le Khalife de Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) de son vivant, cette conversation qu’ils ont eue durant leur toute première rencontre montre la parfaite particularité de ce compagnon et le soin qu’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) prenait de lui.

Il avait beaucoup de vertus parmi lesquelles le fait que Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) l’ait informé que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) l’aimait d’un amour particulier qui dépasse l’amour du père envers ses enfants, Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) avait dit encore à son sujet : « Ce que le Khalife a dit, je l’ai dit. »

Une des plus importantes vertus que Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit de lui, est : « II ne parviendra rien de moi que par l’intermédiaire de Sidi Hajj ‘Ali Harazim ».

Il a été dit par certaines gens dotés de la Clairvoyance (Basira) ainsi que de tous les gens et les compagnons qui ont goûté au secret de la Tariqa, croire que ceci est valable de son vivant comme après sa mort.

On peut croire que l’assistance continue de Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) ne peut être reçue, que ce soit en général ou en particulier, que par l’intermédiaire de Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) et que ce dernier représente Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) dans le monde visible et celui de la sensibilité, après sa mort.

Mais de ceci rien n’empêche que quelqu’un le remplace dans sa fonction et Dieu seul est savant. Ainsi, il faut croire pleinement en eux deux et savoir que l’on ne tire profit qu’en considérant le premier intermédiaire invisible et le deuxième ou tout autre qui prendrait sa place après avoir été préalablement désigné par Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret). La grâce d’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) est vaste et Lui seul est savant.

Un des événements qui montre encore sa particularité est la rencontre avec le compagnon du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et juge (Qadi) Abou Mohamed Chamharouche (qu’Allah l’agrée) (un roi chez les Djinns). Celui-ci lui transmit, par la permission de Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), Hizbou Saïfi de vive voix comme il était habituel chez l’élite des compagnons.

Une de ses particularités qui montre son degré important, est sa participation à la rédaction du livre célèbre et noble Djawahirou-l-Ma’ani dont le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) avait dit : « Mon livre est celui-là et c’est moi qui l’ai rédigé ».

En effet, une fois installé dans cette ville gardée par Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté), Fès, depuis deux mois, Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah l’agrée) ordonna par obéissance au Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), à son élève le plus intime Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) de rassembler et de composer le livre Djawahirou-l-Ma’ani, d’organiser ses chapitres, de purifier ses sujets et d’implanter ses bases.

Alors qu’auparavant, il lui avait ordonné de déchirer tout ce qui fut rassemblé comme sujet illustre et sunnite à cause de ses états majestueux (Hal) qu’il subissait à cette époque et qui étaient la conséquence de ses aspirations élevées et de sa sincérité envers Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté).

Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) s’était conformé, à cette époque, au commandement de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret), et ce, malgré l’étonnement et l’insistance de l’élite des compagnons et de ceux qui les suivaient afin qu’il reconsidère la question.

Il ne laissa que quelques notes qui se trouvaient chez certains compagnons et quand il lui fut permis de remettre à point le livre, il profita de ces quelques notes dans beaucoup de portes et chapitres du livre.

Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) commença la rédaction du livre dans son assemblage et son organisation, dans la composition de ses sujets et de ses portes, à Fès, dans le début du mois de Cha’ban. Un an plus tard, le livre fut terminé au milieu du mois sacré de Dhoûl Qa’da et ceci, du vivant de Seïdina, qu’Allah lui sanctifie son secret et qu’il déverse sur lui les nuages de son agrément.

Après qu’il eut terminé ce travail, il lui amena l’œuvre, il autorisa tout ce qui s’y trouve et le certifia par sa main bénie de son début à sa fin, ceci se passa dans la mosquée Diwan. Par la grâce d’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté), le livre arriva avec bonheur et joie, célébrité et grande réputation dans toutes les contrées et dans tous les pays.

Il a été dit à l’attention des frères au sujet de ce noble livre, en les incitants à le lire : « Vous devez, Ô peuple de frères et d’aimés toujours lire ce livre, car il est le garant, par la grâce du Roi Grand Donateur, pour l’assidu dans sa lecture et par le biais de l’amour sincère, d’arriver à la MA ‘RIFA (connaissance) du Maître des maîtres, ainsi que de tirer les plus belles vérités et les plus rares subtilités et finesses, et de parvenir à la Présence Divine par toutes ses portes. Quiconque fait des efforts sur ce livre, s’il le perdait, il en perdrait avec sa tête et quant à celui qui ne le lit pas comme il se doit, il ne pourra s’en prendre qu’à lui-même ».

Il suffit pour éliminer tout doute de la noblesse de ce livre extraordinaire, de savoir que la provenance de sa composition vient du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et il fut ennobli, bonifié, illustré, agrandi en mérite avec l’immensité du degré de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret). Quant à celui qui voudra mesurer la somptuosité de sa situation et de sa valeur, il devra attendre l’apogée de l’effort.

Quiconque le lira, examinera son contenu avec acuité, saura avec certitude que Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dépassé quiconque en qualités sublimes et complètes. Personne ne peut contredire ceci en son absence, sauf ceux à qui il fut interdit d’accéder à sa baraka et son bien, parmi les gens de l’insouciance dont l’intention n’est qu’hésitation et doute.

Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) a juré, en ce qui concerne la station de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) par le Maître de la création, preuve de la particularité de son amour et de sa sincérité exceptionnelle.

La rédaction du livre Djawahirou-l-Ma’ani est un miracle qui lui certifie sa particularité, car celui qui l’a organisé mélange sans distinction les sciences de planification étant donné qu’il n’avait aucune maîtrise des stratégies de l’écriture littéraire.

Une des baraka de ce livre merveilleux est le grand nombre de personnes qui s’introduisirent dans cette Tariqa du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) par sa lecture ou seulement en l’ayant feuilleté.

J’entendais souvent un des compagnons de Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), un savant honorable, illustre et noble détenteur des secrets, dire : « II fut attesté de ce livre qu’il garantirait envers le lieu qui le détient, la protection, beaucoup de biens, de joie et une amélioration des caractères ; ceci ne peut être renié ou sous-estimé que par un imbécile ou un rebelle ».

Une autre des grâces éblouissantes de ce livre est que le maître de l’existence (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a conseillé à Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret), après lui avoir ordonné de composer le livre, de bien le préserver afin qu’il profite aux Walis qui viendront.

Sidi Hajj Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) est aussi l’auteur d’une épître intitulé « Rissalat el Fadl wal Imtinan… » dont voici un court extrait pour le profit et la bénédiction :

« Sache que l’Ouverture et que l’accès à Allah et à la station de la Connaissance ne sera donnée par Allah qu’à travers les gens qui ont eu l’autorisation particulière (Idhnou Khass) comme l’autorisation nécessaire pour le message de la prophétie et s’il est dépourvu d’autorisation particulière il n’aura de la part d’Allah ni Ouverture, ni accès, il ne récoltera que la fatigue.

Et quant à celui qui veut se relier qu’à travers la lecture des livres soufie et qui veut cheminer vers Allah en s’exprimant par eux, en tirant d’eux, en se rattachant à eux, en ne se reliant qu’à eux, il ne récoltera de ce cheminement que la fatigue et il ne lui parviendra rien de la part d’Allah.

On veut dire par l’accès l’aboutissement à la Présence des Connaissances et des particularités. Quant aux récompenses, elles lui parviendront selon sa sincérité. Le commencement de la rectitude dans l’obéissance et la constance dans l’obéissance ainsi que l’adoration, ne peuvent être correct et source de réussite que par la Connaissance. Et celui qui est dépourvu de Connaissance, il est dépourvu de tout bien et de tout profit.

Ensuite, sache que l’adoration n’est valide qu’avec sept choses :

– l’intention
– la science
– la Connaissance
– la Loi
– la Vérité
– la Sounna
– et le Cheikh. »

Sidi Hajj ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) a écrit aussi : « Je te mets en garde mon frère de trouver lent l’accès et même après avoir perduré dans la Voie, car cela est la cause qui empêche d’atteindre l’Espéré, car si tu cheminais durant mille fois la durée de ce monde et que tu n’obtenais après cela de la part d’Allah que la quantité d’un atome, alors sache que ce que tu as atteint est plus immense que tout ce que tu as pu cheminer pour l’atteindre et même si tu ne parviens qu’à l’endurance dans la servitude cela est pour toi une très grande grâce. Je demande à Allah qu’Il t’accorde les clefs de la sagesse et qu’Il agisse envers nous avec Sa Grâce et Sa Miséricorde ».

Quand la Grande Ouverture (Fath) fut donnée à Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée), Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui ordonna de voyager, de quitter le pays où il résidait comme il avait déjà fait avec chaque personne qui atteignait cette station spirituelle (Maqam).

Il a été rapporté que Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit un jour : « Si Allah accorde l’Ouverture (Fath) à un de mes compagnons et que certains habitent le pays où je suis, qu’ils s’en aillent par crainte qu’il leur arrive des problèmes ».

Certains de ses compagnons lui demandèrent : « Ceci vient-il de toi ? »

Il répondit : « D ‘Allah, sans aucun choix de ma part » puis il ajouta : « La crainte n’est que pour celui auquel j’ai ordonné de voyager et d’éduquer les gens, quant aux autres ils n’auront rien à craindre de moi ».

Ainsi était considérée la cause du départ de Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) pour le Hijaz jusqu’à ce qu’il y mourut. Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui ordonna, dès son arrivée en Égypte, d’enseigner à certains de ses compagnons qui étaient là-bas.

De plus, Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a informé Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) qu’il accéderait à un degré immense et une station considérable, mais ceci à la condition qu’il aille visiter la noble tombe du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et l’envie d’y accéder était tellement forte qu’il faillit en perdre la raison.

Avant d’arriver devant la tombe du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), il récita quelques noms importants que Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui avait appris, avec pour condition de ne les réciter que devant la tombe chérif.

Ainsi, il a vu ce qu’il a vu et s’est évanoui, ses compagnons de route crurent qu’il était mort et ils l’enterrèrent vivant à Badr en 1218 h. Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) avait annoncé après cet évènement : « S’ils ne l’avaient pas enterré, ils auraient entendu de lui des sciences, des connaissances et des secrets qu’ils n’auraient jamais pu concevoir et qu’ils ne trouveraient dans aucun manuscrit »

Sidi Hajj Abdelwahab ibn El Ahmar (qu’Allah l’agrée), qui faisait partie de ceux qui l’ont accompagné durant son voyage, a raconté : « Lorsque Sidi Harazim a récité le Nom Suprême d’Allah que Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui avait enseigné, avec pour condition de ne lire que devant la tombe Chérif, il se vida de ses forces et son corps s’effondra. Je lui ai alors donné du lait à boire qu’il se mit à transpirer de suite comme il l’avait bu ».

Parmi tous ceux que Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) rencontra durant son voyage, il y a celle avec le fameux Connaissant, Cheikh El Islam de Tunisie Sidi Ibrahim Riyahi (qu’Allah l’agrée). Il lui transmit la Tariqa, celui-ci impressionné par le saint homme écrivit un poème faisant l’éloge de ses multiples qualités.

Lorsque cela fut récité devant lui, il fut dans un état tel qu’il ne peut être exprimé, il pleura abondamment et demanda après sa lecture un papier et une plume, il se mit à écrire devant les gens assis auprès de lui ce qui suit : « Notre maître le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), te dit : Qu’Allah te récompense de ma part en bien. Tu as de Moi et d’Allah l’amour complet, tu es sur la bonne voie, tu as l’agrément entier et je t’annonce par ceci des connaissances, des secrets et de la joie. Et que la paix soit sur toi »

Lorsque Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) arriva en Tunisie, il se maria avec une Chérifa suite à l’ordre qu’il reçut du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et cela avant son départ de Fès. Par la suite, il divorça d’avec elle, car la situation l’imposait.

Il a été rapporté à ce sujet que le noble Khalife Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) avait raconté à un de ses particuliers et cela avant son départ, tout ce que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lui avait annoncé sur cette Chérifa avec les détails, en citant même son nom et celui de son père. En arrivant en Tunisie, il trouva exactement tout ce dont le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) l’avait informé.

Par la suite, lorsque ce particulier apprit le divorce, il fut perturbé et étonné, car l’ordre du mariage lui était venu du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et pendant ses temps libres, il fut assiégé d’insufflations sataniques à propos de cette affaire.

Un jour celui-ci s’assis auprès de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret), ils n’étaient que tous les deux et restèrent à parler un bon moment jusqu’à ce que son cœur s’attendrisse et que ses membres s’humilièrent, il ne sentit plus rien.

Puis la pensée sur ce sujet lui traversa l’esprit et sa pureté en fut troublée, Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) le regarda et inclina sa tête en lui déclarant : « Elle ne faisait pas la prière » sans rien ajouter. J’ai su alors que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) avait approuvé cela.

Il était parmi ceux qui avaient accédé à la connaissance et à la sainteté parfaite, il avait un rang élevé auprès de Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) et celui-ci lui donnait une très grande valeur, il mentionnait son rang élevé auprès de ses compagnons au point qu’il fut envié par le proche et le lointain.
Parmi les paroles que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a adressées à Sidi Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), il y a celle-ci : « Ô ! Ahmed, demande conseil à ton serviteur et ton aimé le plus réputé ‘Ali Harazim, car il est pour toi au rang de Haroun pour Moussa. Allah est le plus grand, le plus illustre, le plus immense et je ne te conseille rien de meilleur que ceci au sujet de lui, que le salut soit sur toi »

Les circonstances et la cause qui ont poussé Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) à se lier à Seïdina sont les suivantes : lorsque Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) quitta Tlemcen en 1191, pour se rendre à la visite pieuse de Moulay Idriss (qu’Allah l’agrée) à Fès, il rencontra à Oujda Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée). Tous deux ne se connaissaient pas auparavant.

Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui révéla par dévoilement (Moukachafa) la propre vision qu’eut Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) à son sujet il y a quelques années de cela et qu’il avait oublié. Il se le rappela en effet et constata que Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui disait la vérité, il sut alors avec certitude qu’Allah lui avait réellement fait voir la réalité à travers cette vision.

Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui dit : « Ne crains rien de ma part par le fait que je me suis fatigué à te rechercher, car je ne voulais que cette rencontre et louange à Allah pour cela »

Celui-ci dit alors : « J’ai loué Allah et l’ai remercié. J’ai su qu’Allah m’a fait une grâce énorme et que Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) serait mon garant, celui qui s’occuperait de toutes mes affaires après qu’il m’ait certifié cela ».

Il s’est dirigé avec lui à Fès et quand ils y parvinrent, ils y restèrent un moment pour visiter la tombe de Sidi Moulay Idriss (qu’Allah l’agrée). Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui transmit la voie Khalwatiyya et lui enseigna ce qu’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) lui avait révélé d’entre les sciences et secrets de la Sunna.

Lorsque Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) décida de repartir pour Tlemcen, Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) voulut se joindre à lui, mais Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui conseilla de se diriger vers une autre région qu’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) lui aurait choisie. En le reconduisant, et après lui avoir fait ses adieux, Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui dit : « Accroche-toi au pacte et à l’amour (Mahaba) jusqu’à ce que tu atteignes l’ouverture spirituelle (Fath) »

Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) était le Khalife de Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) de son vivant, cette conversation qu’ils ont eue durant leur toute première rencontre montre la parfaite particularité de ce compagnon et le soin qu’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) prenait de lui.

Il avait beaucoup de vertus parmi lesquelles le fait que Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) l’ait informé que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) l’aimait d’un amour particulier qui dépasse l’amour du père envers ses enfants, Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) avait dit encore à son sujet : « Ce que le Khalife a dit, je l’ai dit. »

Une des plus importantes vertus que Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit de lui, est : « II ne parviendra rien de moi que par l’intermédiaire de Sidi Hajj ‘Ali Harazim ».

Il a été dit par certaines gens dotés de la Clairvoyance (Basira) ainsi que de tous les gens et les compagnons qui ont goûté au secret de la Tariqa, croire que ceci est valable de son vivant comme après sa mort.

On peut croire que l’assistance continue de Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) ne peut être reçue, que ce soit en général ou en particulier, que par l’intermédiaire de Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) et que ce dernier représente Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) dans le monde visible et celui de la sensibilité, après sa mort.

Mais de ceci rien n’empêche que quelqu’un le remplace dans sa fonction et Dieu seul est savant. Ainsi, il faut croire pleinement en eux deux et savoir que l’on ne tire profit qu’en considérant le premier intermédiaire invisible et le deuxième ou tout autre qui prendrait sa place après avoir été préalablement désigné par Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret). La grâce d’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) est vaste et Lui seul est savant.

Un des événements qui montre encore sa particularité est la rencontre avec le compagnon du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et juge (Qadi) Abou Mohamed Chamharouche (qu’Allah l’agrée) (un roi chez les Djinns). Celui-ci lui transmit, par la permission de Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), Hizbou Saïfi de vive voix comme il était habituel chez l’élite des compagnons.

Une de ses particularités qui montre son degré important, est sa participation à la rédaction du livre célèbre et noble Djawahirou-l-Ma’ani dont le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) avait dit : « Mon livre est celui-là et c’est moi qui l’ai rédigé ».

En effet, une fois installé dans cette ville gardée par Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté), Fès, depuis deux mois, Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah l’agrée) ordonna par obéissance au Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), à son élève le plus intime Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) de rassembler et de composer le livre Djawahirou-l-Ma’ani, d’organiser ses chapitres, de purifier ses sujets et d’implanter ses bases.

Alors qu’auparavant, il lui avait ordonné de déchirer tout ce qui fut rassemblé comme sujet illustre et sunnite à cause de ses états majestueux (Hal) qu’il subissait à cette époque et qui étaient la conséquence de ses aspirations élevées et de sa sincérité envers Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté).

Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) s’était conformé, à cette époque, au commandement de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret), et ce, malgré l’étonnement et l’insistance de l’élite des compagnons et de ceux qui les suivaient afin qu’il reconsidère la question.

Il ne laissa que quelques notes qui se trouvaient chez certains compagnons et quand il lui fut permis de remettre à point le livre, il profita de ces quelques notes dans beaucoup de portes et chapitres du livre.

Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) commença la rédaction du livre dans son assemblage et son organisation, dans la composition de ses sujets et de ses portes, à Fès, dans le début du mois de Cha’ban. Un an plus tard, le livre fut terminé au milieu du mois sacré de Dhoûl Qa’da et ceci, du vivant de Seïdina, qu’Allah lui sanctifie son secret et qu’il déverse sur lui les nuages de son agrément.

Après qu’il eut terminé ce travail, il lui amena l’œuvre, il autorisa tout ce qui s’y trouve et le certifia par sa main bénie de son début à sa fin, ceci se passa dans la mosquée Diwan. Par la grâce d’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté), le livre arriva avec bonheur et joie, célébrité et grande réputation dans toutes les contrées et dans tous les pays.

Il a été dit à l’attention des frères au sujet de ce noble livre, en les incitants à le lire : « Vous devez, Ô peuple de frères et d’aimés toujours lire ce livre, car il est le garant, par la grâce du Roi Grand Donateur, pour l’assidu dans sa lecture et par le biais de l’amour sincère, d’arriver à la MA ‘RIFA (connaissance) du Maître des maîtres, ainsi que de tirer les plus belles vérités et les plus rares subtilités et finesses, et de parvenir à la Présence Divine par toutes ses portes. Quiconque fait des efforts sur ce livre, s’il le perdait, il en perdrait avec sa tête et quant à celui qui ne le lit pas comme il se doit, il ne pourra s’en prendre qu’à lui-même ».

Il suffit pour éliminer tout doute de la noblesse de ce livre extraordinaire, de savoir que la provenance de sa composition vient du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et il fut ennobli, bonifié, illustré, agrandi en mérite avec l’immensité du degré de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret). Quant à celui qui voudra mesurer la somptuosité de sa situation et de sa valeur, il devra attendre l’apogée de l’effort.

Quiconque le lira, examinera son contenu avec acuité, saura avec certitude que Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dépassé quiconque en qualités sublimes et complètes. Personne ne peut contredire ceci en son absence, sauf ceux à qui il fut interdit d’accéder à sa baraka et son bien, parmi les gens de l’insouciance dont l’intention n’est qu’hésitation et doute.

Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) a juré, en ce qui concerne la station de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) par le Maître de la création, preuve de la particularité de son amour et de sa sincérité exceptionnelle.

La rédaction du livre Djawahirou-l-Ma’ani est un miracle qui lui certifie sa particularité, car celui qui l’a organisé mélange sans distinction les sciences de planification étant donné qu’il n’avait aucune maîtrise des stratégies de l’écriture littéraire.

Une des baraka de ce livre merveilleux est le grand nombre de personnes qui s’introduisirent dans cette Tariqa du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) par sa lecture ou seulement en l’ayant feuilleté.

J’entendais souvent un des compagnons de Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), un savant honorable, illustre et noble détenteur des secrets, dire : « II fut attesté de ce livre qu’il garantirait envers le lieu qui le détient, la protection, beaucoup de biens, de joie et une amélioration des caractères ; ceci ne peut être renié ou sous-estimé que par un imbécile ou un rebelle ».

Une autre des grâces éblouissantes de ce livre est que le maître de l’existence (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a conseillé à Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret), après lui avoir ordonné de composer le livre, de bien le préserver afin qu’il profite aux Walis qui viendront.

Sidi Hajj Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) est aussi l’auteur d’une épître intitulé « Rissalat el Fadl wal Imtinan… » dont voici un court extrait pour le profit et la bénédiction :

« Sache que l’Ouverture et que l’accès à Allah et à la station de la Connaissance ne sera donnée par Allah qu’à travers les gens qui ont eu l’autorisation particulière (Idhnou Khass) comme l’autorisation nécessaire pour le message de la prophétie et s’il est dépourvu d’autorisation particulière il n’aura de la part d’Allah ni Ouverture, ni accès, il ne récoltera que la fatigue.

Et quant à celui qui veut se relier qu’à travers la lecture des livres soufie et qui veut cheminer vers Allah en s’exprimant par eux, en tirant d’eux, en se rattachant à eux, en ne se reliant qu’à eux, il ne récoltera de ce cheminement que la fatigue et il ne lui parviendra rien de la part d’Allah.

On veut dire par l’accès l’aboutissement à la Présence des Connaissances et des particularités. Quant aux récompenses, elles lui parviendront selon sa sincérité. Le commencement de la rectitude dans l’obéissance et la constance dans l’obéissance ainsi que l’adoration, ne peuvent être correct et source de réussite que par la Connaissance. Et celui qui est dépourvu de Connaissance, il est dépourvu de tout bien et de tout profit.

Ensuite, sache que l’adoration n’est valide qu’avec sept choses :

– l’intention
– la science
– la Connaissance
– la Loi
– la Vérité
– la Sounna
– et le Cheikh. »

Sidi Hajj ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) a écrit aussi : « Je te mets en garde mon frère de trouver lent l’accès et même après avoir perduré dans la Voie, car cela est la cause qui empêche d’atteindre l’Espéré, car si tu cheminais durant mille fois la durée de ce monde et que tu n’obtenais après cela de la part d’Allah que la quantité d’un atome, alors sache que ce que tu as atteint est plus immense que tout ce que tu as pu cheminer pour l’atteindre et même si tu ne parviens qu’à l’endurance dans la servitude cela est pour toi une très grande grâce. Je demande à Allah qu’Il t’accorde les clefs de la sagesse et qu’Il agisse envers nous avec Sa Grâce et Sa Miséricorde ».

Quand la Grande Ouverture (Fath) fut donnée à Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée), Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui ordonna de voyager, de quitter le pays où il résidait comme il avait déjà fait avec chaque personne qui atteignait cette station spirituelle (Maqam).

Il a été rapporté que Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit un jour : « Si Allah accorde l’Ouverture (Fath) à un de mes compagnons et que certains habitent le pays où je suis, qu’ils s’en aillent par crainte qu’il leur arrive des problèmes ».

Certains de ses compagnons lui demandèrent : « Ceci vient-il de toi ? »

Il répondit : « D ‘Allah, sans aucun choix de ma part » puis il ajouta : « La crainte n’est que pour celui auquel j’ai ordonné de voyager et d’éduquer les gens, quant aux autres ils n’auront rien à craindre de moi ».

Ainsi était considérée la cause du départ de Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) pour le Hijaz jusqu’à ce qu’il y mourut. Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui ordonna, dès son arrivée en Égypte, d’enseigner à certains de ses compagnons qui étaient là-bas.

De plus, Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a informé Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) qu’il accéderait à un degré immense et une station considérable, mais ceci à la condition qu’il aille visiter la noble tombe du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et l’envie d’y accéder était tellement forte qu’il faillit en perdre la raison.

Avant d’arriver devant la tombe du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), il récita quelques noms importants que Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui avait appris, avec pour condition de ne les réciter que devant la tombe chérif.

Ainsi, il a vu ce qu’il a vu et s’est évanoui, ses compagnons de route crurent qu’il était mort et ils l’enterrèrent vivant à Badr en 1218 h. Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) avait annoncé après cet évènement : « S’ils ne l’avaient pas enterré, ils auraient entendu de lui des sciences, des connaissances et des secrets qu’ils n’auraient jamais pu concevoir et qu’ils ne trouveraient dans aucun manuscrit »

Sidi Hajj Abdelwahab ibn El Ahmar (qu’Allah l’agrée), qui faisait partie de ceux qui l’ont accompagné durant son voyage, a raconté : « Lorsque Sidi Harazim a récité le Nom Suprême d’Allah que Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui avait enseigné, avec pour condition de ne lire que devant la tombe Chérif, il se vida de ses forces et son corps s’effondra. Je lui ai alors donné du lait à boire qu’il se mit à transpirer de suite comme il l’avait bu ».

Parmi tous ceux que Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) rencontra durant son voyage, il y a celle avec le fameux Connaissant, Cheikh El Islam de Tunisie Sidi Ibrahim Riyahi (qu’Allah l’agrée). Il lui transmit la Tariqa, celui-ci impressionné par le saint homme écrivit un poème faisant l’éloge de ses multiples qualités.

Lorsque cela fut récité devant lui, il fut dans un état tel qu’il ne peut être exprimé, il pleura abondamment et demanda après sa lecture un papier et une plume, il se mit à écrire devant les gens assis auprès de lui ce qui suit : « Notre maître le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), te dit : Qu’Allah te récompense de ma part en bien. Tu as de Moi et d’Allah l’amour complet, tu es sur la bonne voie, tu as l’agrément entier et je t’annonce par ceci des connaissances, des secrets et de la joie. Et que la paix soit sur toi »

Lorsque Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) arriva en Tunisie, il se maria avec une Chérifa suite à l’ordre qu’il reçut du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et cela avant son départ de Fès. Par la suite, il divorça d’avec elle, car la situation l’imposait.

Il a été rapporté à ce sujet que le noble Khalife Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) avait raconté à un de ses particuliers et cela avant son départ, tout ce que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lui avait annoncé sur cette Chérifa avec les détails, en citant même son nom et celui de son père. En arrivant en Tunisie, il trouva exactement tout ce dont le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) l’avait informé.

Par la suite, lorsque ce particulier apprit le divorce, il fut perturbé et étonné, car l’ordre du mariage lui était venu du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et pendant ses temps libres, il fut assiégé d’insufflations sataniques à propos de cette affaire.

Un jour celui-ci s’assis auprès de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret), ils n’étaient que tous les deux et restèrent à parler un bon moment jusqu’à ce que son cœur s’attendrisse et que ses membres s’humilièrent, il ne sentit plus rien.

Puis la pensée sur ce sujet lui traversa l’esprit et sa pureté en fut troublée, Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) le regarda et inclina sa tête en lui déclarant : « Elle ne faisait pas la prière » sans rien ajouter. J’ai su alors que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) avait approuvé cela.

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