Cet événement, relayé par le Daily Trust, et, né de l’initiative de plusieurs groupes de femmes de confessions différentes, a été organisé par le centre de Médiation Inter religieux. Le directeur Imam Sani Muhammad précise que c’est du constat que les femmes et les enfants souffrent toujours plus lorsque la paix n’est pas stable, qu’a émergé la création de cette plate-forme. Le but : unifier la synergie des efforts déjà faits chez ses divers groupes.
Il rappelle que le christianisme et l’islam prônent la paix. «Ce sont la mauvaise interprétation ou le manque de pratique des enseignements qui conduisent aux crises actuelles sévissant à travers le monde». Chacun des groupes ont exposé leurs travaux respectifs pour la construction de la paix en société. Coordinateurs chrétiens et musulmans s’accordèrent sur le besoin d’appliquer les injonctions de paix contenus dans les religions de chacun et le manque de considération de la parole des femmes.
La remise en cause des normes culturelles ont entre autres été mis en lumière pour expliquer l’enfermement des femmes dans un rôle de plaignante plutôt qu’actrice de leurs décisions.
Une des conclusions de ce meeting a donc été l’urgence de remettre la femme nigérienne au centre du processus décisionnel dans tout ce qui la concerne.